Concevoir le lieu de vie des chevaux dans la perspective de l’agro-écologie, cela revient à sortir des systèmes conventionnels où l’on conçoit le cheval indépendamment de son milieu de vie, et où la présence des chevaux nuit à la terre au point où l’on se retrouve coincé.e dans une bataille sans fin contre le tassement des sols, la prolifération des plantes adventices et toxiques, la disparition de la biodiversité,… : tous ces déséquilibres qui sont nuisibles aussi bien aux terres qu’aux chevaux eux-mêmes, et à tout l’ensemble de l’écosystème.

Il est possible d’aller vers un système pérenne et résilient.

Pour cela, il s’agit d’abord de comprendre le fonctionnement d’un agro-écosystème, puis d’envisager le cheval comme un véritable acteur du milieu dans lequel on l’intègre, afin de proposer une gestion écologiquement viable et bénéfique.

Plus on apprend à utiliser et à encourager les interactions des éléments du milieu (faune, flore et fonge, spontanée ou intégrée), plus on cheminera vers une gestion équilibrée et positive pour la terre et les chevaux. L’objectif de TERRES ET CHEVAUX est de développer la connaissance de ces interactions possibles, pour se diriger vers un point d’équilibre de l’écosystème dans lequel vivent les chevaux.